Charente 2050 – Ateliers géographiques du 11 au 13 avril
Publié le 1 mars 2022Après une première série d’ateliers thématiques organisée en juin 2021, une seconde série d’ateliers, cette fois-ci géographiques, est organisée du 11 au 13 avril 2022 afin de préciser le plan d’adaptation au changement climatique du bassin de la Charente. Ces ateliers ont pour objectif de décliner localement les actions travaillées lors des ateliers de juin 2021 et de questionner les acteurs des territoires sur certains sujets spécifiques à chaque territoire identifié. 4 zones géographiques ont ainsi été définies :
- Le secteur Boutonne : le lundi 11 avril 2022 de à Saint Julien de l’Escap
- Le secteur Charente aval, marais, îles : le mardi 12 avril 2022 de 14h00 à 17h00 à Hiers-Brouage
- Le secteur Charente médiane, Né, Seugne : le mercredi 13 avril 2022 de 9h30 à 12h30 à Chateaubernard
- Le secteur Charente amont, Karst : le mercredi 13 avril 2022 de 15h00 à 18h00 à Jauldes
L’inscription est obligatoire pour participer aux ateliers, vous pouvez vous inscrire dès maintenant via le lien suivant : https://forms.gle/WXppEkh1Jo5WkQwM7
Le bassin de la Charente doit dès à présent faire face au changement climatique et à ses impacts déjà ressentis sur le territoire. De nombreuses questions seront abordées au cours de ces ateliers afin de relever le défi auquel nous devons faire face :
– Comment anticiper les difficultés d’approvisionnement en eau potable en 2050 ? Faut-il mettre en place des quotas d’eau pour le tourisme et/ou les ménages ? Faut-il mobiliser des ressources aujourd’hui non exploitées, si oui lesquelles ? (Dessaler l’eau de mer ?)
– Faut-il réserver certaines ressources en eau pour l’alimentation en eau potable ? (ex : nappe de l’Infra-Toarcien sur le secteur de la Boutonne)
– Comment anticiper la relocalisation et/ou la protection des activités situées dans les marais rétrolittoraux face aux phénomènes de submersion ?
– Comment accélérer le processus de restauration des cours d’eau et zones humides ?
– Faut-il prioriser l’irrigation au bénéfice de certaines cultures ? Au bénéfice de certaines pratiques culturales ? Au bénéfice de certains secteurs géographiques ?
– Comment gérer le partage de la ressource si des cultures actuellement non irriguées souhaitent accéder à l’irrigation (vigne…) ?
– Comment accompagner l’agriculture irriguée et non irriguée, vers une adaptation aux sécheresses récurrentes ?
– Quelles sont les réflexions stratégiques à engager et quelles sont les conditions de réussite pour les projets tels que la réhausse des barrages de Lavaud et Mas Chaban, la diguette au niveau des résurgences de la Touvre, le transfert d’eau depuis les bassins voisins de la Vienne ou de la Dordogne… ?