Bilan de l’étiage 2017
Publié le 22 mars 2018Le bilan de l’étiage 2017 est en ligne.
L’étiage 2017, comme celui de 2009, plus que par sa sévérité, a été marqué globalement par la durée de la période de faibles débits, notamment après les étiages plutôt cléments des années précédentes, 2014 et 2015. Il restera surtout marqué par l’été le plus chaud jamais mesuré sur terre. Par ailleurs, le faible niveau de remplissage des réservoirs de Lavaud et Mas Chaban en début de campagne constitue à la fois un handicap pour la campagne 2017, mais aussi une alerte pour la gestion interannuelle.
Toutefois, les impacts négatifs sur les milieux aquatiques et les usages agricoles ont pu être fortement réduits en 2017 grâce, notamment, à une étroite coopération des acteurs concernés. Néanmoins, les difficultés liées à un étiage qui perdure, comme celui de l’année 2017, sont exacerbées : les milieux aquatiques et les espèces qui les peuplent doivent subir une crise plus longue avec une adaptation aux étiages sévères que l’on ne peut infiniment repousser ; par ailleurs, un étiage tardif est synonyme de recharge des nappes retardée, ce qui est toujours un risque pour l’étiage de l’année suivante, notamment sur un bassin tel que la Charente.
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